top of page

ARRITTI, RESISTENZA !

Antoine Luciani, professeur de lettres anciennes à l'Université de Corti, fut l'un des animateurs du collectif "Piss Christ Fora ! " . Il livre ici son analyse de certains évènements "profanatoires" survenus ces derniers temps en Corse et leur traitement médiatico-politicien marqué par le "deux poids, deux mesures".








Le récent incendie d'une mosquée à Ajaccio et les diverses réactions qui ont suivies appellent de notre part les commentaires suivants :

rappelons d'abord quelques faits.


1) L'affaire du PISS CHRIST cette exposition, à Ajaccio, d'une œuvre excrémentielle autant que blasphématoire, qui outrage la foi catholique et la religion de nos aïeux. Elle n'a suscité aucune émotion dans le "pays légal" et, chose plus surprenante, dans les milieux qui prétendent défendre la Corse : Pendant qu'on crachait sur la tombe de leur père, ils regardaient ailleurs. Le vertueux président Hollande, de son coté, n'a pas déclaré alors, sur un ton solennel :"Aucun acte anti religieux ne doit être toléré. Et la LDH a gardé un éloquent et très significatif silence.





2) Les Jardins de l'Empereur : le peuple ajaccien spontanément, c'est soulevé contre un guet-apens qui visait, le jour de Noël, les pompiers venus éteindre un incendie volontaire. Le même "pays légal" la même LDH, les mêmes defensores patriae, comme aurait dit Pascal Paoli, n'ont rien trouvé de mieux à dire que de traiter le peuple ajaccien de "fascistes".

3) L'église de la Scala Santa, à Bastia, a été vandalisée. Silence. C'était un simple "fait divers". Pas de quoi fouetter un chat.

En revanche, lorsqu'une synagogue a été taguée par un jeune inconscient, quel tollé! Quels cris d'orfraie! S'attaque-t'on à une mosquée, voilà tout le "pays légal" avec le renfort des patriotes Corses, en ébullition, avant même de savoir ce qui c'est passé. Et les mots qui tuent de fuser de toutes parts : " xénophobie, racisme, extrémisme, intégrisme"... Quandu i ghjalli cantanu in Parigi, i papajalli ripetenu in Corsica. L'église n'est pas en reste. Elle "suit Charlie" (jusqu'à présent elle suivait le Christ).


Voilà des faits incontestables mais un autre fait fait éclater l'hypocrisie de nos bons apôtres : récemment une école Corse a demandé à ses élèves de chanter, pour la fête de fin d'année, un vieux tube de John Lennon, qui s'extasiait à la vision sublime des temps futurs qui verraient l'effacement de toutes les nations et de toutes les religions. Que croyez vous qu'il arriva ? La LDH et son cortège de "défenseurs de la patrie" appuyèrent l’initiative qui violait la neutralité de l'état (oui Mr le recteur !) et outrageait la foi chrétienne aussi bien que la musulmane. On peut imaginer ce que ressentir les pieux musulmans en voyant l'école de la république tenter d'arracher à leurs enfants la foi de leur père. Cette fois, le loup revêtu de la peau de l'agneau, laisse pointer ses oreilles, et son sourire montre ses crocs. " Hypocrite !" c'est ainsi que les pieux musulmans appellent nos défenseurs des droits de l'homme. Ils ont raison.


Tirons la leçon de tous ces faits; ils nous éclairent et nous montrent le chemin de la vérité et de l'honneur.

Nous sommes, suivant nos traditions qui remontent à la plus haute antiquité - avant même le christianisme- accueillant envers le pauvre, le malheureux le suppliant. Notre modèle est celui du Bon Samaritain de l’Évangile, qui porte secours au pauvre blessé, son frère, non parce qu'une loi l'y oblige, mais simplement parce qu'il est bon. Nous sommes également accueillant avec l’hôte que nous traitons avec égards et respect.

Mais nous n'admettons pas que quelqu'un vienne, armé des Droits de l'Homme, enfoncer notre porte et s'imposer chez nous comme s'il était chez lui, se faisant notre égal, avant de se faire notre maitre. Nous refusons cet humanisme désincarné, qui n'est que le masque des forces obscures, mais monstrueuses qui sapent la société et conduisent à la mort. Nous savons que sous ces mots doucereux se dissimule la volonté fanatique de détruire les dernières défenses immunitaires de notre peuple. Nous faisons notre cette phrase tranchante d'Edmond Simeoni : " Le peuple refuse la submersion démographique" et notre encore la noble déclaration de S.M. Hassan II, roi du Maroc :"L'intégration ? mais nous n'en voulons pas ! les marocains sont et resteront éternellement marocains et musulmans". En nous disant ce qu'est un marocain, le roi du Maroc nous apprend ce que doit être un Corse.





Nous avons besoin de ces leçons. Les récents événements de Corse montrent que les différents chefs de clan et de partis, nombre de gens d'église (pardonne leur, Circinellu, ils ne savent pas ce qu'ils font ! ) ont signé l'acte de capitulation et que " l'apostasie silencieuse" se double d'une soumission honteuse.

Nous en appelons donc au peuple Corse, à tous ceux au cœur desquels le DIU VI SALVE REGINA dit encore quelque chose, à tous les hommes libres de ce pays qui fut fier et rebelle à toute servitude, aux mânes de nos aïeux dont le sang coule dans nos veines, auxquels nous sommes liés d'honneur, et qui nous dictent aujourd'hui notre conduite.

Et nous disons aux corses : ARRITTI ! RESISTENZA ! Nous voulons rester des hommes, nous voulons rester des Corses dignes de notre passé, dans le réalisme politique et la charité chrétienne.


Antoine Luciani

bottom of page