
La visite en Corse du président de la République Française a permis une clarification et une actualisation des données de "l'équation corse".Elle a en outre permis de tracer une ligne de front claire et précise qui permettra à chacun de choisir son camp pour les années à venir : celui de la Corse ou celui de la soumission. Aucune des revendications de nature politique n'a trouvé de réponse positive auprès de "Jupiter".
Ceux qui, au sein du camp national, ont pu penser-ou feindre de penser- qu'entre l'homme de main des mafias bancaires et les aspirations d'un peuple européen historique, un terrain d'entente et un compromis pouvaient être envisagés, devront déchanter. Le mondialisme exige une domestication totale du "natio-mondialisme" insulaire, une liquidation de tous les obstacles "déterministes", ethno-culturels liés à la question corse, ainsi que le mit en lumière l'hallucinante séquence médiatique précédant la visite présidentielle. Et en réalité, les simagrées jacobino-républicaines déclamées autour de l'affaire Erignac ne relèvent que d'un enrobage propagandiste à destination des masses hexagonales hébétées. Toute aussi périphérique doit être envisagée la provocation constituée par la présence dans l'équipage présidentiel de l'inénarrable Chevènement, mentor du non moins célèbre Bernard Bonnet "l'homme qu'il faut là où il faut". L' essentiel est ailleurs et pourrait se traduire par l'énigmatique et inquiétante injonction à la Corse de "s'ouvrir sur la Méditerranée". Il est même possible que la seule véritable concession accordée au nationalisme institutionnel soit ...l'accueil massif de migrants !
Le projet Macron relève exclusivement, dans son essence comme dans sa stratégie, de cette "hyper-rationalité infernale" mêlant algorithmes et occultisme qui, de Wall Street à la City, constitue la matrice du cancer mondialiste voué à la destruction du monde européen.
Les centres de commandement globalistes qui ont programmé Macron sont les concepteurs de la " gouvernance par le chaos" comme système de domination, appliqué au Moyen Orient ( Libye,Irak,Syrie ) mais aussi en Europe ( "opération migrants", activisme dé-constructeur visant les structures traditionnelles, familiales,religieuses, communautaires etc..) selon le principe trotskiste de révolution-destruction permanente.
De fait, l'on peut escompter une application de cette stratégie de la tension en Corse, visant à relancer un cycle de confrontation violente, briser l'unité nationaliste ( les "gestionnaires" étant digérés et les politiques isolés et réprimés ), et la dynamique ascendante rassemblant notre peuple derrière l'idée nationale. Dans cette optique doivent être appréhendées les provocations jupiteriennes de ces derniers jours. Le camp de la Corse mettra donc en échec la gouvernance par le chaos par le développement d'un "ordre nationaliste" centré sur la Communauté du Peuple, décliné dans tous les domaines de l'existence ( économie, social, culturel etc ..).
Engagé depuis plusieurs décennies dans un processus d'émancipation national, le peuple Corse poursuit sa marche en avant et la visite de Macron aura contribué à élargir le fossé psychologique et politique qui le sépare du régime apatride de Paris. De fait, les tentatives de "front républicain" électoraux activés par l’Élysée se sont soldés par des échecs cuisants, les partis et syndicats coloniaux sont en voie d'éradication et Macron a lui-même exécuté son principal collaborateur insulaire, l'imprudent M. Orsucci . A l'avenir, il choisira probablement de s'appuyer sur les différents clans de la droite libérale ( Marcangeli, Mondoloni etc ..).
Le Clan National, qui ce 3 février exprima sa détermination dans les rues d'Aiacciu, s'érige en sujet politique révolutionnaire, engagé dans une guerre asymétrique contre un "état-prison" lui-même subdivision administrative de la gouvernance globale. La construction de la Nation exige donc la mobilisation totale, unifiée par la conscience politique et déployée sur tous les terrains de lutte, de l'ensemble des forces vives de notre peuple. Cette dynamique historique laissera loin derrière elle, les prétentions subversives de l'arrogant Macron !
LEIA NAZIUNALE fut la seule structure nationaliste corse à désigner Macron comme l'Ennemi, à mettre en évidence la dimension idéologique, eschatologique, anti-traditionnelle, anti-européenne du "projet Macron" et des forces obscures qui le programmèrent il y a plusieurs années déjà.
Fort de cette légitimité, Leia Naziunale appelle donc à l'unité ordonnée de toutes les forces vives de la Nation autour des revendications politiques ( amnistie, co-officialité, statut de résident etc ) exprimées démocratiquement .
LEIA NAZIUNALE appelle la jeunesse et l'ensemble du peuple à la vigilance face aux possibles manœuvres de déstabilisation du camp de la Corse.
LEIA NAZIUNALE appelle au développement d'espaces de "patriotisme libre" déconnectés des appareils politiciens, au sein desquels se formeront des noyaux contre-subversifs élaborant les doctrines d'un nationalisme authentique, alternatif au "natio-mondialisme".
Un populu unitu ùn serà mai vintu !